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Trieste - Salario
Constance, fille de l'empereur Constantin, a fait construire la basilique de Sainte Agnès hors les murs en 324, au-dessus des catacombes où la sainte a été enterrée.
Un des quartiers les plus caractéristiques de la ville se situe en plein cœur de Rome, à deux pas du centre historique.
Située le long de la Via Nomentana, la Villa Torlonia conserve un charme particulier dû à l'originalité du jardin à anglaise et à la riche quantité de bâtiments et de décorations a
[...]" Autrefois on appelait cette porte Nomentana, après on l’appelait de Sainte-Agnès, du nom d’une église voisine consacrée à la sainte, mais maintenant nous l’appelons Porta Pia, parce que ce fu
[...]The monument is situated in the square of the same name, along Via Nomentana, nearby the church of Santa Agnese.
Appartenant à l’origine à la famille Pamphilj, la Villa Torlonia était l’un des nombreux domaines agricoles, luxuriants de vergers, de vignes et de roseaux, le long de la Via Nomen
[...]Entre Via Salaria et Via Nomentana s'étend l'élégant quartier de Trieste, un quartier résidentiel fondé en 1926 sous le nom de Quartier Savoia, en hommage à la maison régnante de l'époque. Depuis 1946, le quartier a pris son nom actuel, du cours qui constitue sa rue centrale.
Bordant le quartier adjacent de Parioli, il y a la splendide Villa Ada, un magnifique exemple de jardin anglais, plein d'étangs, de bâtiments néoclassiques et éclectiques. Autrefois résidence privée de Vittorio Emanuele III et de la Casa Savoia, pour laquelle un bunker anti-aérien a été construit pendant la Seconde Guerre Mondiale, la villa abrite aujourd'hui l'ambassade d'Egypte. Devant l'entrée de la Villa Ada, il y a des catacombes, dont celles de Priscilla. Parmi les plus grandes et les plus anciennes de Rome, elles datent de la fin du IIe siècle, et tirent leur nom de la propriétaire des terres, la matrone romaine Priscilla, dont le fils aurait accueilli saint Pierre.
La zone abrite le soi-disant Quartier Africain, ainsi appelé en référence aux rues nommées d'après les anciennes colonies italiennes en Afrique. Ici, il est possible d'admirer le Sépulcre d'Elio Callistio, du milieu du IIe siècle après JC. Suite à l'effondrement de la façade, on l'appela la "Chaise du Diable" et, à l'époque médiévale, elle commença à être liée à une série de légendes terrifiantes : on croyait, en effet, qu'il s'agissait d'un lieu démoniaque, ainsi que le trône de Satan.
À quelques pas il y a le Complesso Monumentale di Sant'Agnese fuori le Mura, qui regroupe un ensemble de bâtiments : la basilique constantinienne, construite entre 337 et 351 après JC. à la demande de Costanza, fille de l'empereur Constantin, dont il reste quelques ruines. Le suggestif Mausolée de Santa Costanza, érigé au début du IVe siècle, est l'un des monuments les plus importants de l'architecture de l'Antiquité tardive, très apprécié des couples qui se marient selon un rite religieux ; la basilique construite par le pape Honorius I (625-638), l'un des exemples les plus intacts et les plus remarquables d'une ancienne basilique chrétienne et les Catacombes de Sant'Agnese, martyrisée au troisième siècle.
Au croisement de la via Tagliamento et de la via Dora, une imposante arche richement décorée relie les deux palais des ambassadeurs : c'est l'entrée du Quartier de Coppedè. un complexe de 26 bâtiments et 17 villas aux caractéristiques inattendues et bizarres. Le « pastiche » des langages architecturaux a été conçu et construit entre 1915 et 1927 par l'architecte éclectique Gino Coppedè. Il est construit autour de la Piazza Mincio, entouré de bâtiments "de conte de fées" - tels que la Palazzina del Ragno et le Villino delle Fate - et au centre de laquelle se dresse la ravissante Fontana delle Rane. L'atmosphère onirique de ce lieu a ensorcelé de nombreux réalisateurs : Dario Argento l'a utilisé comme décor de "Inferno" et "L'oiseau au plumage de cristal", Francesco Barilli pour "Le parfum de la dame en noir", Nando Cicero pour "Dernier Tango à Zagarol" et Nanni Loy dans "Hold-up à la milanaise".
De l'autre côté de la Via Nomentana se trouve la Villa Torlonia, à l'origine l'un des nombreux domaines agricoles de la région, transformée en une somptueuse demeure à la fin du XVIIIe siècle. La villa, maison de Mussolini de 1925 à 1943, est aujourd'hui un magnifique parc public qui abrite trois musées importants : le Museo della Casina delle Civette, dédié à l'art de la fabrication de vitraux, le Museo del Casino Nobile, qui abrite le Museo della Villa et la collection de l'École Romaine, le Casino dei Principi, qui abrite les archives de l'École Romaine et un espace pour les expositions temporaires. A quelques pas il y a la Villa Blanc, construite par l'architecte Giacomo Boni en 1897 à la demande du baron Alberto Blanc. Précieux exemple d'art « éclectique », il est actuellement le siège de la prestigieuse Luiss Business School.
Né au début du siècle dernier, le quartier du Salario tire son nom de la route consulaire du même nom, ainsi appelée par les anciens Romains pour le transport du sel. Le quartier a été réduit en 1926 avec la création du quartier actuel de Trieste et est aujourd'hui un quartier résidentiel vivant et élégant.
L'un des joyaux du quartier est la merveilleuse Villa Albani, un chef-d'œuvre du XVIIIe siècle créé pour le Cardinal Alessandro Albani, pour abriter la prestigieuse collection d'antiquités conservée par Winckelmann. Le somptueux édifice aux fresques, le jardin à l'italienne avec pavillons et fontaines, entouré par l'hémicycle du Café, témoigne de l'une des plus hautes expressions du goût particulier des antiquaires lorsque Rome était devenue une destination privilégiée du Grand Tour. À l'interieur on trouve des précieuses sculptures anciennes et des œuvres d'art d'artistes, dont Niccolò da Foligno, Perugino, Gherardo delle Notti, van Dyck, Tintoretto, Ribera, Guercino, Giulio Romano, Borgognone, Luca Giordano, David, Vanvitelli.
Du style baroque tardif et néoclassique de la Villa Albani, on passe à un exemple extraordinaire d'intégration entre l'archéologie industrielle et l'architecture contemporaine : le Macro, Musée d'Art Contemporain de Rome, qui occupe une partie du complexe du début du XXe siècle de l'ancienne Brasserie Peroni. Conçu comme un "Musée de l'Imaginaire Préventif", l'espace est aujourd'hui élaboré comme un magazine en trois dimensions développé en colonnes qui accueillent des contenus hétérogènes.
Tout près il y a le Monumento al Bersagliere e Porta Pia, un accès idéal au quartier et l'un des monuments les plus importants du Risorgimento italien. Ce lieu historique fut le théâtre de la bataille qui marqua l'annexion de Rome au Royaume d'Italie : ici, le 20 septembre 1870, la fameuse « brèche » fut ouverte.